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Evolution de l'élevage ovin et son avenir en France.

D'hier à aujourd'hui,
J'ai dû mettre fin à mon activité d'éleveur en 1987, parceque je n'arrivai plus a en vivre décemment. En 1979 quatre ans après mon installation comme éleveur, le cheptel ovin français comptait presque  13 millions de têtes et de plus de 191 000 éleveurs (source insee). Qui satisfaisaient la consommation nationale à plus de 85%. Les chiffres que vous pourrez consulter concernent l'évolution de l'élevage ovin en france de 2000 à 2017 et l'évolution du cheptel de 1997 à 2017 vous donneront une idée des dégats subis par ce pan de notre activité agricole. Un chiffre est important si le nombre de brebis laitière est resté presque constant, c'est celui des brebis allaintantes qui c'est effondré. Conséquence seulement 44% de la viande ovine consommée en France est maintenant produite par nos éleveurs*. Et comme certains aimeraient à le faire croire si le nombre d'élevages a diminué ce n'est pas parceque la consommation a régressé. Non elle est restée presque inchangée. En fait c'est essentiellement la politique des grands groupes de distribution qui en est responsable, en effet ceux-ci préfèrent vous vendre de la viande a bas prix, viande semi-réfigérée ou congelée venant de l'aute hémisphère. Pourquoi, parcequ'ils font leur marges sur les quantités et non sur la qualité. Par ailleurs, ce ne sont pas eux qui payent le coût réel de ces importations. Mais en fait les vrais responsables sont ailleurs, car ces politiques commerciales ont été rendues possibles par la politique Européenne mais nos politiques nationaux sont également responsables de les avoir insuffisamment combattues ou positivement orientées.
De quoi sont-ils responsables ?
Outre le fait d'avoir contribué à la disparition de centaines d'éleveurs*, leurs décisions ont eu et continuent d'avoir des conséquences dramatiques en matière d'empreinte carbone (pollution).

Mais revenons aux conséquences de ces choix qui se sont bel et bien révélés être des erreurs. Aujourd'hui c'est nous, vous et moi, nos enfants et pour certains nos petits enfants qui en payons le prix. Nous tous qui payons le coût réel de ces importations et pas seulement celles de viande ovine. Nous qui payons déjà le prix de ces choix et celui de l'aveuglement de nos responsables qu'ils soient politiques ou de la haute administration. En fait ces erreurs quelles soient en matière de production, de choix énergétiques ou encore de gouvernance économique et financière ce sont surtout les prochaines générations qui vont devoir en assumer les conséquences et en payer le prix.
Toutefois il y a un autre coût, il est humain celui là. Ce sont les centaines de milliers d'emplois sacrifiés du fait de ces importations, dans l'acier, le textile et l'industrie en général, l'agriculture et en particulier l'élevage ne sont que partie de cet immense gachis. Et celà vous ne le voyez pas dans votre supermarché. Sauf que pour certaines familles qui se trouvent à avoir un proche privé d'emploi ou d'autres contraintes de vivre d'aides destinées avant tout à acheter une paix sociale, c'est une situation très concrète.
A ce jour le bilan est simple,  près de 6 millions de personnes sont sans emploi à temps plein,.3,5 millions n'ont aucun emploi et 2,5 millions travailllent à temps partiel. Ainsi en considérant le taux d'emploi horaire pour les emplois à temps partiel ce sont 800 000 équivalent emplois à temps plein supplémentaires manquants. Auxquels il convient d'ajouter 600 0000 pesonnes en formation, stage ou congé maladie. Et l'on atteint le total éffarant  de  4,9 millions d'emplois sont manquants, autant dire 5 millions. Or il n'existe potentiellement à ce jour en France que 600 à 700 000 emplois disponibles.
L'on voit bien que de traverser la rue ne suffit pas...
Pourquoi je parle de celà, et bien il se trouve que le nombre d'emplois manquants dans notre beau pays, correspond à peu de choses près au nombre d'emplois perdu dans le secteur agricole ces 30 dernières années. Un agriculteur de moins et ce sont 6 emplois perdus.
Bien sûr il n'existe aucune corrélation entre ces chiffres... Pourtant ils sont là.

Maintenant revenons sur ces erreurs,  je viens de parler des choix de productions et des conséqences qu'ils ont entrainés, tant au niveau social avec les pertes d'emploi qu'économique parceque ces choix de production et les importations qui en découlent ont une incidence sur la balance commerciale de la France et elle est négative. Mais il y a un cout bien plus important qui est celui de nos activités et leur incidence sur le climat..
Je parle bien évidemment du réchaufement climatique et la à mon grand regret les conséquence de notre agriculture dite moderne sont dramatiques.
En effet on les trouve au premier plan de toute les causes responsables du réchaufement climatique. Et si nous ne sommes pas capable de réorienter notre agriculture et ik ne s'agit plus là de seulement de l'agriculture Française mais de l'agriculture mondiale, mais aussi de la pêche et autres activités aquacoles, nous allons cette foi droit dans le mur. En effet de 7,7 milliards d'individus, la population mondiale augmentera de près de 2 Milliards en à peine plus d'une génération pour atteindre près de 10 Milliards de personnes en 2050.
Et si l'on considère, qu'avant que nous ne nous mettions tout en oeuvre pour inverser les conséquence induites par le réchaufement climatique il faudra encore attendre au bas mot quelque 20 à 25 ans. Et qu'à partir de là, à la vitesse ou s'opère le changement climatique et son accélération, il faudra plus d'un siècle pour inverser le cours des choses

Alors le terme générations futures prends là tout son sens, car en effet ce n'est pas moins de cinq générations dont il est question. Cinq générations sacrifiées du fait de notre aveuglement et de notre manque de courage..

 Elles sont belles les déclarations de nos politiques sur le réchauffement climatique !

Depuis 15 ans maintenant je suis revenu à l'élevage ovin, bien sûr mon activité d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celle que j'ai pu avoir par le passé. Je n'en ai pas moins gardé le souvenir des années de lutte et des responsabilités que j'ai eu tant dans le monde syndical que dans celui de la coopération. Mais je suis sûr aussi que les problèmes de l'agriculture ne sont pas dus qu'à nos politiques ou nos responsables professionnels. Il existe en effet un problème de taille mais dont on ne parle peu, c'est celui du manque de solidarité dans le monde agricole et je sais de quoi je parle. Je me souviens de ma dernière intervention comme responsable syndical et représentant de l'élevage ovin en Aquitaine (Administrateur FNO), il y a de celà déjà plus de 30 ans.

- Nous étions en 1986 et j'intervenai lors de l'assemblée annuelle de la FDSEA de mon département, assemblée majoritairement composée de producteurs de fruits et légumes, de céréaliers et d'éleveurs bovins. Le président  qui connaissait parfaitement et le ton de mes interventions et la portée de ma voix, m'avait demandé de passer après le repas de midi, pour réveiller l'auditoire. Et voilà ce que ce jour là, je leur ai dit .
: << Bonjour, certains d'entre vous me connaissent, d'autres pas, toujours est-il que je suis là pour vous parler des problèmes extrêmement graves que rencontre l'élevage ovin. Mais pour une fois il n'y aura pas de longs discours, ni même d'attaque en règle du pouvoir, de notre ministre ou des technocrates et hauts fonctionnaires de Bruxelles. Non, vous pouvez terminer votre sieste tranquille,. L'élevage ovin est en train de crever et tout le monde s'en fout >>.
et embrassant toute la salle du regard, je rajoutais
:<< Mais je peux vous assurer d'une chose, votre tour viendra >>.

Je regrette presque aujourd'hui d'avoir eu raison et je m'en souviens comme si c'était hier. La raison en est simple. Ce jour là je venais de prendre la décision d'arrêter comme tant d'autres, mon activité d'éleveur de moutons. Et avec des dettes. mais bien plus grave avec la rage au ventre et la colère. Et il y avait de quoi, en 1975 jeune agriculteur j'avais démarré mon élevage plein d'espoirs et de rêves.  A cette époque un éleveur de mouton gagnait correctement sa vie et pendant les premières années j'ai vécu de mon activité. Mais celà n'a pas duré, voir ci-dessous...

*<Le déclin de la production ovine, en France et en Europe, sur les trente dernières années, est à relier au fait qu'historiquement et jusqu'à ce jour, elle a été insuffisamment prise en compte dans la Politique agricole commune, au regard de son importance environnementale.
Jusqu'en 1980 le marché français bien qu'au sein de la CEE est resté très protégé contre la concurrence étrangère. Les importations de viande ovine anglaise, irlandaise ou néo-zélandaise sont restées très limitées du fait de l'absence de règlement communautaire ovin. Le déclin a de fait commencé avec l'adoption du règlement communautaire ovin en 1980, les aides compensatrices (primes à la brebis) se sont révélées insuffisantes, au moins jusqu'en 2010, pour compenser la chute des prix à la production, contrairement à ce que l'on a pu constater pour l'élevage bovin allaitant. Selon les professionnels6, la réévaluation des aides ovines consentie depuis 2009 dans le cadre du Bilan de santé de la PAC ne suffira pas à modifier la tendance sans un relèvement des prix de vente de l'agneau*.>

*cf. extrait de l'excellent article Wikipédia concernant les races ovines françaises.
cf.
http://www.epsilon.insee.fr:80/jspui/handle/1/24228

2018-chiffres-cles-ovins-par-page-v.pdf
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A ce jour,
Malgrès plusieurs plans de relance de la production ovine, l'avenir est incertain et nombre d'élevages continuent de disparaître.

Et pour le futur,
Et bien c'est simple, il suffit de dire ce que personne n'ose.
  1. L'on doit arrêter d'importer des produits à vil prix sans ce soucier de la casse sociale et environnementale que celà cause et que pour finir nous payons tous. Et celà ne vaut pas que pour les moutons.
  2. Que la solution est aussi d'avoir une agriculture responsable, si nous voulons préserver notre environnement. Et ce n'est pas gagné, tant nous avons été formatés et encouragé à produire autrement.
  3. Que demain, faisant le choix de produire moins, les produits soient être payés à un prix qui permette aux paysans de vivre.
  4. Que la meilleure façon de rester en bonne santé, c'est de choisir la façon de s'alimenter et pas les tonnes de médocs que nous absorbons..
  5. Qu'il est anormal que ce qui nous permêt tout simplement de rester en vie, notre alimentation, soit aujourd'hui le poste le moins important de nos dépenses. Celà doit être corrigé.
  6. Que la part de l'alimentation dans nos dépenses doit retrouver la place qu'il convient. A savoir celle de toute priorité.
  7. En clair, qu'à l'aube d'une catastrophe planétaire que plus personne de sensé n'ose remettre en question, nous n'avons plus qu'une solution, changer nos habitudes et très certainement de modèle de société.
Et pour finir sur une note d'humour, pour nos pelouses et prairies mais aussi pour nos oreilles. Vive les Bê, Bê !  et stop aux Vroum, Vroum ! 
Et les éleveurs de moutons auront remplacé les fabricants de tondeuses à gazon. Tondeuses qui seront écologiques, sans consommation d'énergie et ce qui ne gâche rien autonomes.
On peut toujours réver çà ne coûte rien !
Ou plus serieusement vous préférez quoi ?
Cà..
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