COMMENT TOUT A COMMENCE
Avant de vous présenter mes compagnons de travail, l'histoire d'une passion.
J'ai déjà eu par le passé plusieurs borders et 1 Labrit et tous furent de bons compagnons de travail, deux furent particuliers et leurs histoires sont liées. Il y eu Léo un border blue merle qui suite à un stupide accident fut handicapé, ce qui ne l'empêcha jamais de travailler. Et puis il y eu Genny... Une chienne à part, intelligente, courageuse et n'ayant peur de rien. Ils sont toujours présents à ma mémoire, des chiens comme celà çà ne s'oublie pas. Quant à N'Genny puisque c'était son vrai nom, voilà comment elle arriva chez moi.
C'était en la fin du printemps 82. Mon chien léo venait de mourrir et je me retrouvais sans chien capable de travailler. 300 brebis et leur agneaux à manoeuvrer seul, lorsqu'ils ont été habitués à la présence d'un chien, un enfer ! Il fallait que je trouve un chien...
Trois mois passèrent sans solution. Trois mois qui me semblèrent des années tant le travail au troupeau était devenu difficile. Quant un matin, le technicien de la coopérative ovine que j'avais mis sur le coup, me téléphona. Un adhérent pouvait me confier son chien. Dès le soir je l'appelais. Lire la suite
ET MAINTENANT MES COMPAGONS DE TRAVAIL D'AUJOURD'HUI.
Tout d'abord il y a eu Cheeky, qui vient d'avoir 9 ans. Descendant en lignée maternelle de N'Genny. Elle m'a tout de suite accompagné partout. Robe noire et blanche avec des reflets auburn au soleil d'été et un brin de coquetterie, ses soucils feu. Efficace et inventive elle a toujours su faire preuve d'une grande capacité d'adaptation. C'est une chienne calme, posée, patiente et spécialement efficace avec les agneaux qu'elle travaille à l'épaule. Aujourd'hui en pré-retraite, elle aime intervenir au grès de l'envie pour aider mes autres chiens et débloquer une situation. Elle affectionne toujours autant les circonstances inhabituelles, comme regrouper les moutons de nuit sur une route et les conduire sur quelques kilomètres jusqu'à la bergerie. Et oui ça arrive ! Comme l'été dernier quand les prairies sont rases et grillées alors que l'herbe d'un bord de route nargue les brebis. Alors une simple clôture n'arrête plus des bêtes de 80Kg. Et en deux ou trois heures des brebis qui broutent ici et là au bord d'une route, çà en fait du chemin... Dans ce genre de situation elle n'a pas son pareil, son calme rassure les brebis et elle ne laisse pas une ouaille à la traine.
Cheeky,
A 4 mois et puis à 3 ans et sa première portée et le premier chiot, la découverte... La révélation de l'instinct maternel et plus tard de protéger ses bêtes. Et oui, c'est bien un agneau qui dort couché entre ses pattes.
Avant de vous présenter mes compagnons de travail, l'histoire d'une passion.
J'ai déjà eu par le passé plusieurs borders et 1 Labrit et tous furent de bons compagnons de travail, deux furent particuliers et leurs histoires sont liées. Il y eu Léo un border blue merle qui suite à un stupide accident fut handicapé, ce qui ne l'empêcha jamais de travailler. Et puis il y eu Genny... Une chienne à part, intelligente, courageuse et n'ayant peur de rien. Ils sont toujours présents à ma mémoire, des chiens comme celà çà ne s'oublie pas. Quant à N'Genny puisque c'était son vrai nom, voilà comment elle arriva chez moi.
C'était en la fin du printemps 82. Mon chien léo venait de mourrir et je me retrouvais sans chien capable de travailler. 300 brebis et leur agneaux à manoeuvrer seul, lorsqu'ils ont été habitués à la présence d'un chien, un enfer ! Il fallait que je trouve un chien...
Trois mois passèrent sans solution. Trois mois qui me semblèrent des années tant le travail au troupeau était devenu difficile. Quant un matin, le technicien de la coopérative ovine que j'avais mis sur le coup, me téléphona. Un adhérent pouvait me confier son chien. Dès le soir je l'appelais. Lire la suite
ET MAINTENANT MES COMPAGONS DE TRAVAIL D'AUJOURD'HUI.
Tout d'abord il y a eu Cheeky, qui vient d'avoir 9 ans. Descendant en lignée maternelle de N'Genny. Elle m'a tout de suite accompagné partout. Robe noire et blanche avec des reflets auburn au soleil d'été et un brin de coquetterie, ses soucils feu. Efficace et inventive elle a toujours su faire preuve d'une grande capacité d'adaptation. C'est une chienne calme, posée, patiente et spécialement efficace avec les agneaux qu'elle travaille à l'épaule. Aujourd'hui en pré-retraite, elle aime intervenir au grès de l'envie pour aider mes autres chiens et débloquer une situation. Elle affectionne toujours autant les circonstances inhabituelles, comme regrouper les moutons de nuit sur une route et les conduire sur quelques kilomètres jusqu'à la bergerie. Et oui ça arrive ! Comme l'été dernier quand les prairies sont rases et grillées alors que l'herbe d'un bord de route nargue les brebis. Alors une simple clôture n'arrête plus des bêtes de 80Kg. Et en deux ou trois heures des brebis qui broutent ici et là au bord d'une route, çà en fait du chemin... Dans ce genre de situation elle n'a pas son pareil, son calme rassure les brebis et elle ne laisse pas une ouaille à la traine.
Cheeky,
A 4 mois et puis à 3 ans et sa première portée et le premier chiot, la découverte... La révélation de l'instinct maternel et plus tard de protéger ses bêtes. Et oui, c'est bien un agneau qui dort couché entre ses pattes.
Puis est arrivé HK, un mâle qui a maintenant 8 ans et que j'ai eu à 17 mois, robe noire et blanche, poils mi-long, oreilles dressées. Bien équilibré, attentif et volontaire, il a très vite appris le job. En effet, à peine un mois après son arrivée, il était capable de tenir 60 brebis sur 7 m de large et à deux mètre des auges, pendant que je distribuait la ration. C'est d'ailleurs devnu pour lui un jeu ou il excelle. Toujours avec moi, il est totalement polyvalent, il rassemble de droite de gauche, stoppe et tiens les bêtes, les repousse et les conduit. Aux champs comme à la ville, il peut rester en faction des heures durant. Vif, rapide il passe les panels des parc de tri et circule dans la bergerie comme si les claies n'existaient pas. Un champion du saut 1m40 sans appui. Pas mal non ! Et il le sait. Une autre de ses distractions, sauter sur le dos des bélier récalcitrants pour les reprendre par l'arrière. Et une dernière chose car ce chien me surprend tous les jours, il a compris tout seul quand je vais donner à manger aux béliers et pas aux poules. Et donc, il était à les écarter avant même que je ne me dirige vers leur parc, je ne compennais pas. En fait je me suis rendu compte que pour ne pas me tromper, j'utilisais touours des seaux de couleur différentes jaune pour les poules et bleu pour les béliers. Donc observation faîte, la déduction était simple, seau bleu je m'occupe des ces têtes de lard. C'est qui le patron... Et quand j'ai fini de bosser c'est la fête ou plus cool je dors.
HK, c'est moi.
HK, c'est moi.
PUIS IL Y A EU LES AUTRES.
Petit retour en arrière, nous sommes en Mars 2014, en ce début de mois, ce produit un évènement inhabituel qui me conduit à récupérer une chienne mal traitée. En lisant des annonces, le texte de l'une d'elle m'interpelle car il y a peu de raison pour qu'un animal soit peureux au point que l'on ne puisse l'approcher. Je suis donc allé la voir. Toutefois j'avais déjà décidé de la ramener avec moi. Elle s'appellait Rosy et était si craintive qu'il me fût très difficile de l'approcher. J'espèrai seulement que la compagnie de mes autres chiens et beaucoup de douceur me permettrai de gagner sa confiance. Mais je savais que le chemin serait long pour y arriver. Ce que j'espèrais, c'est que son instinct serait le plus fort et que l'approche des moutons lui donnerait l'envie de travailler. Toujours est-il que chez moi maintenant, elle a une vie sans crainte, mais il a fallu du temps pourqu'elle comprenne qu'elle était enfin en sécurité...
Je me souviens qu'alors une colère sourde m'a envahis, comment peut-on en arriver là, bêtise, appât du gain, méchanceté ? Je ne sais pas, les trois peut-être et je me demande qui est l'animal ?
Voilà donc une nouvelle pensionnaire, du coup un travail supplémentaire et maintenant indispensable, la construction d'un chenil. La maison risquant d'être envahie, il faut bien que je m'organise. LIRE LA SUITE, bientôt.
Petit retour en arrière, nous sommes en Mars 2014, en ce début de mois, ce produit un évènement inhabituel qui me conduit à récupérer une chienne mal traitée. En lisant des annonces, le texte de l'une d'elle m'interpelle car il y a peu de raison pour qu'un animal soit peureux au point que l'on ne puisse l'approcher. Je suis donc allé la voir. Toutefois j'avais déjà décidé de la ramener avec moi. Elle s'appellait Rosy et était si craintive qu'il me fût très difficile de l'approcher. J'espèrai seulement que la compagnie de mes autres chiens et beaucoup de douceur me permettrai de gagner sa confiance. Mais je savais que le chemin serait long pour y arriver. Ce que j'espèrais, c'est que son instinct serait le plus fort et que l'approche des moutons lui donnerait l'envie de travailler. Toujours est-il que chez moi maintenant, elle a une vie sans crainte, mais il a fallu du temps pourqu'elle comprenne qu'elle était enfin en sécurité...
Je me souviens qu'alors une colère sourde m'a envahis, comment peut-on en arriver là, bêtise, appât du gain, méchanceté ? Je ne sais pas, les trois peut-être et je me demande qui est l'animal ?
Voilà donc une nouvelle pensionnaire, du coup un travail supplémentaire et maintenant indispensable, la construction d'un chenil. La maison risquant d'être envahie, il faut bien que je m'organise. LIRE LA SUITE, bientôt.